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George Soros ou l'itinéraire paradoxal d'un rescapé de la Shoah accusé de financer l'antisémitisme
S'il a soutenu la création de l'État d'Israël, George Soros n'a cessé depuis de suivre l'évolution de la gauche antisioniste, au point de financer des ONG proches de l'islamisme politique dont certaines ont glorifié le pogrom du 7 octobre.
Le milliardaire et philanthrope fascine la gauche et obsède la droite. Mais est-il si influent que ce que tout le monde, disciples comme détracteurs, veut bien le croire ? Héraut d'un progressisme libéral qu'il promeut depuis la chute du Mur, le monde des illusions perdues de George Soros est sur le point de disparaître avec lui.
György Schwartz est né en Hongrie en 1930 dans une famille ashkénaze (son père changera quelques années plus tard le patronyme pour Soros) et assista à l'invasion de son pays par l'Allemagne nazie le 19 mars 1944 alors qu'il n'avait que 13 ans. Cette année-là, les historiens estiment qu'environ 825.000 Juifs vivaient encore en Hongrie. Entre mai et juillet, sous la supervision directe d'Adolf Eichmann, un commando SS installé à Budapest supervisa la déportation de 434.000 Juifs hongrois, majoritairement à Auschwitz, dont 80 % furent tués dès leur arrivée au camp d'extermination, dans les chambres à gaz. George Soros a échappé à ce funeste sort grâce à la complicité d'un fonctionnaire du ministère de l'Agriculture, qui le recueillit chez lui sous une fausse identité : depuis son adolescence, il est un rescapé de la Shoah.
Dans un article en forme de manifeste, publié en 2007 dans The New York Review pour critiquer vertement la politique de George Bush au Moyen-Orient et les positions…